L’ancien député, porteur de la loi de 2022 sur les lanceurs d’alerte, ingénieur des télécoms de formation, énarques, a passé huit ans dans l’industrie des télécommunications. Il a ensuite assuré la direction générale de R-GDS (anciennement Gaz de Strasbourg), une entreprise publique de distribution d’énergie entre 2009 et 2017 avant de s’engager en 2008 en politique.
Après avoir intégré le Conseil d’administration de l’Agence de l’environnement de la maîtrise de l’énergie (ADEME) par décret le 26 juin, il a vu sa candidature proposée par le Président de la République Emmanuel Macron à la Présidence de l’Agence. Celle-ci a été validée le 5 juillet par les Commissions Environnement de l’Assemblée nationale et du Sénat.
L’agence – qui figure dans une liste pléthorique d’agences en France – dispose de 4,2 milliards d’euros de budget pour 2023 et gère plus de 1000 salariés.
Dans le cadre de son rapport, la Commission d’enquête du Sénat sur l’efficacité des politiques publiques en matière de rénovation énergétique propose d’ailleurs de porter à un milliard d’euros les crédits du fonds Chaleur de l’ADEME pour le chauffage urbain.
Créé en 2009, ce fonds a pour objectif de massifier les installations de production de chaleur renouvelable et de récupération. Durant la période 2009-2020, le fonds Chaleur a été doté de 2,6 milliards d’euros pour soutenir plus de 6 000 réalisations représentant 9,4 milliards d’euros de travaux et une production totale de chaleur en énergie renouvelable et de récupération de 35,5 TWh/an. En 2022 et en 2023, le fonds Chaleur a été annuellement doté de 520 millions d’euros. Le fonds Chaleur distribue une aide aux études et à la réalisation de projets de chauffage et de refroidissement décarbonés dans les secteurs de la géothermie, de la biomasse, de la méthanisation, du chauffage solaire, de la récupération de la chaleur fatale et des réseaux de chaleurs et de refroidissement.
En tant que Président du CA de l’ADEME, il aura également pour mission de gérer et d’attribuer, outre le fonds Chaleur, les fonds publics dédiés à l’environnement (fonds de décarbonation de l’industrie, fonds économie circulaire, etc.), mais aussi de réaliser des études indépendantes pour alimenter les réflexions.
Pour voir le décret de nomination au Conseil d’administration