À l’initiative de la France, le premier sommet international consacré aux régions polaires et plus largement à celles qui abritent des glaciers, le « One planet – Polar summit » s’est déroulé du 8 au 10 novembre au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris.
Il avait pour objet d’alerter sur les dangers qui pèsent sur les glaciers et les pôles. En effet, la cryosphère est menacée tandis que l’équilibre de la planète dépend largement de l’Antarctique et de l’Arctique. Il avait également pour but de formuler des propositions aux Gouvernements afin de mieux comprendre les zones glaciaires terrestres et ralentir la fonte des glaces.
Quarante nations glaciaires et polaires étaient réunies, représentées par des chercheurs et scientifiques, et ont partagé leurs observations avec les experts du Groupe d’experts international sur l’évolution du climat (GIEC) et de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES).
Ils ont également pu échanger avec des organismes non gouvernementaux, des populations autochtones et de communautés locales, des représentants d’institutions internationales et des dirigeants politiques. Le Président de la République Emmanuel Macron était également présent.
Les intervenants sont revenus sur les cibles fixées par les Accords de Paris dont celui de la « zéro émission nette ».
La rénovation énergétique engagée par la France, sous l’égide de l’Union européenne, participe à atteindre cet objectif zéro émission nette de gaz à effet de serre (GES).
Pour maintenir une planète habitable, l’élévation de température mondiale ne doit pas dépasser 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels. Actuellement, l’élévation est de 1,1 °C par rapport à 1880 et les émissions ne cessent d’augmenter. Pour ne pas dépasser 1,5 °C, il faut que les émissions de gaz à effet de serre soient réduites de 45 % d’ici à 2030. L’objectif zéro émission nette doit être atteint en 2050.
L’objectif colossal et l’enjeu vital.
Pour y parvenir, l’Humain doit revoir de façon drastique sa façon de produire, consommer, se déplacer. Le secteur de l’énergie est, à ce titre, responsable des 3/4 des émissions de GES. Il est la clé. Aux côtés du remplacement de consommation d’énergie, par la substitution des énergies renouvelables aux énergies fossiles, la réduction de la consommation et l’efficacité énergétiques œuvrent de façon considérable à la réduction.
La rénovation énergétique est une nécessité vitale pour le Vivant.